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L'INTERVIEW BEATUME

Ces derniers mois, l’association Beatume s’est faite remarquer sur les réseaux avec ses activités qui mettent en valeur la culture Urbaine. En réunissant plusieurs artistes sur sa plateforme Téléfreestyle, l’association a fait un bond en avant et bénéficie désormais d’une plus grande visibilité.

Comme beaucoup, Notes Urbaines l'a découverte pendant le confinement et nous rencontrons aujourd’hui Théo Doumeche, co-fondateur et coordinateur de l’association. Dans l’objectif de valoriser et d’accompagner les artistes émergents, de transmettre leurs passions aux plus jeunes et d’organiser des animations socioculturelles dans les quartiers, Théo nous explique toute l’ambition de Beatume et ce que l’avenir nous réserve.

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NOTES URBAINES : Commençons par la base et le pilier de votre création : Beatume. Quand est-ce que vous avez créer votre association et dans quel objectif ?

THEO DOUMECHE : L’association Beatume est née officiellement en septembre 2019. C’est le fruit d’une réflexion autour de la place de la culture dans notre société, et donc, son importance. Nous pensons la pratique artistique et les évènements culturels comme des zone de partage, de rencontres, de convivialité… Le but de notre association est de promouvoir la culture, en se basant sur trois axes : l’organisation d’évènements culturels, l’animation socioculturelle et l’accompagnement artistique.

 

N.U : Pourquoi est-ce important pour vous de promouvoir cette culture urbaine ?

T.D : Pour l’instant, nous sommes plutôt axés sur la culture urbaine, mais nous ne souhaitons pas nous mettre de limites pour la suite. Si nous mettons l’accent sur une culture dite « urbaine », c’est que nous souhaitons mettre en avant les personnes qui portent des projets culturels dans l’ombre sans soutien médiatique ou financier, avec une attention particulière en direction des jeunes. Nous sommes tous d’Iles de France (pour l’instant), et habitant de territoires « urbains », c’est aussi dans cette culture là que nous nous reconnaissons. Nous sommes régulièrement confrontés à des problématiques spécifiques à notre territoire, ainsi nous souhaitons pouvoir utiliser la culture urbaine pour casser certaines représentations. Pour nous la culture urbaine, c’est un mode vie, c’est notre culture de tous les jours!

 

N.U : Comment vous représentez cette culture dans vos activités ? 

T.D : En créant des espaces où les spectateurs et artistes se sentent à l’aise que ce soit en

physique ou sur le web. Nous essayons d’être bienveillants et ouverts avec les gens pour

mettre en confiance les personnes que nous côtoyons dans nos actions. Une des bases de notre projet est la création de liens avec et entre les personnes que nous rencontrons.

 

N.U : Vous êtes combien à vous occuper de tout ça ?

T.D : Nous sommes déjà une bonne équipe ! Les membres fondateurs de notre asso sont : Khady Dieng (présidente de l’asso), Corry S (ingénieur son professionnel), Tanilo Portilla (étudiant en graphisme), Félix Broulard (animateur socio culturelle) et moi-même Théo Doumeche (coordinateur du projet et étudiant en médiation culturelle). Maintenant l’équipe s’est agrandie et de nouveaux membres nous ont rejoint : Lola Carrière (photographe), Daniel Blaustein (organisation), Pearline Eauza (animation), Manu Hoffman (organisation), Marine Bonfils (vidéaste), Le V (Dj)… J’espère n’avoir oublié personne mais plusieurs autres personnes gravitent autour de cette team !

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N.U : Pendant le confinement, vous vous êtes lancés dans TéléFreestyle et ça a fait pas mal de bruit. Vous nous expliquez le concept ?

T.D : L’idée de TéléFreestyle est de réunir des artistes via une plateforme de partage de freestyle vidéo. Nous avons récupéré plusieurs prods de différents beatmakers pour en faire une banque de prod destinée aux artistes intéressés, pour en faire un freestyle sous un format très libre. Avec une identité graphique marquée (gros big up à Tanilo, trop fort le poto !), le concept a bien marché et plusieurs artistes ont joués le jeu, merci à eux ! Nous avons

également fait quelques lives sur Instagram pour échanger et faire freestyler des artistes.

 

N.U : Comment vous est venue cette idée ?

T.D : Nos premiers open mics devaient voir le jour en avril 2020, tout a été annulé, tu te doutes bien. Particulièrement frustrés par la situation, Tanilo, Coco et moi-même avons très vite eu l’envie de mettre en place un projet en lien avec les réseaux sociaux et des artistes que l’on aurait pu toucher lors de nos évènements. En une conversation, le concept TéléFreestyle a vu le jour, ensuite tout est allé très vite… On ne s’attendait pas à autant de retour !

 

N.U : Comment vous gérez les relations que vous entretenez avec les artistes ? C’est vous qui allez les chercher ou bien l’inverse ?

T.D : Comme je te disais plus haut, notre approche est dans un but de créer du lien et un espace de partage donc nous avons dans l’ensemble de très bonnes relations avec les artistes. D’ailleurs beaucoup d’entre eux nous ont envoyés de la force, relayés les publications, gros big up à eux ! Au tout début du projet, c’était principalement nous qui allions chercher les artistes mais ensuite les artistes sont venus d’eux même.

 

N.U : Vous en êtes à combien de freestyles aujourd’hui ? Vous comptez continuer ?

T.D : A l’heure où j’écris ça, nous en sommes à 79, l’épisode 80 devrait arriver d’ici peu de temps. Pour l’instant nous continuons TéléFreestyle, nous verrons par la suite.

 

N.U : Si vous deviez citer 3 freestyles, lesquels retiendrez vous ?

T.D : Tu me poses une question difficile ! Il y en a eu plusieurs qui m’ont marqué mais les 3 qui m’ont le plus choqués sont ceux de Joras, Adriano Ho Gee et le meilleur celui de mon frérot Corry S !

N.U : Quels sont les autres projets de Beatume ?

T.D : Nous travaillons sur pas mal de projets, je ne vais pas tout dévoiler (suspense !!). Nous

avons un deuxième open mic « De TéléFreestyle à Beatume » au Jardin Villemin le 4 juillet, un événement de prévu à La Salle à Manger (10ème) sur deux jours le week end du 18/19 juillet avec notamment un open mic, trois autres dates d’open mic sont prévues pour la rentrée et nous préparons des animations à destination de jeunes dans le 20ème arrondissement. Et d’autres projets sont en cours pour fin 2020/2021.

 

N.U : Qu’est ce qui nous attend pour l’évènement du 4 juillet ?

T.D :Un open mic dans le kiosque du Jardin Villemin, de 16h à 18h30, avec des inscriptions

ouvertes à tous sur place. Une ambiance conviviale et intergénérationnelle avec une équipe de Beatume qui a hâte de revoir et découvrir des artistes !

 

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Vous l’aurez compris, on vous attend nombreux le 4 juillet à 16h au Jardin Villemin ! Nous, on y sera.

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